Pourquoi les survivantes d’excision esquivent la reconstruction du clitoris
Elle me raconte ce dont elle se souvient du jour de son excision : « Il y avait quatre femmes. Deux me tenaient les bras, les deux autres les jambes. C’est impossible d’imaginer quelque chose d’aussi tranchant traverser cette partie de ton corps. Ça s’est fait sans anesthésie. On te fait ça, t’as huit, neuf, dix ans. Une fois que c'est fait, on fait la fête et on t'oublie. Enfin, “on”… Les gens font la fête parce qu'ils ont fait ce qu'ils avaient à faire. Toi, le sang te colle partout, t'as mal.